Les terres

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Les terres

Les terrains s'étendent sur près de 270 hectares et 3 vallées secondaires se jetant dans la Mimente.
Ils englobent deux hameaux, La Borie et Ventajols.
Sur les hauteurs se situent les grands causses à plus de 1000 mètres d'altitude. Il s'agit de vastes plateaux calcaires sans rivières, où prédominent les pelouses d'altitude battues par les vents.
Les contreforts des causses sont entrecoupés de falaises et d'éboulis calcaires où prospèrent les buis et genévriers. Sur les quelques replats se trouvent les hêtres et des parcelles d’orchidées.
Sur un ressaut à 800 mètres d'altitude apparaissent les prés entourant la ferme, car on passe sur le schiste imperméable où naissent les sources. Des bancels ou terrasses ont été aménagés en cultures vivrières.
Sous la ferme, dans les pentes de schiste, s'étendent les vastes châtaigneraies entourant des prairies naturelles. Le fond de vallée est un canyon entaillé dans le schiste ou subsistent des vestiges de moulins.

Un site protégé

Les terrains cultivés depuis des millénaires n'ont jamais connu d’intrants ni de fertilisants chimiques, et l'exode rural a désertifié les hameaux durant le siècle dernier. Depuis 1998 l'ensemble des terrains est exploité en agriculture biologique, et les grande cultures sont uniquement fertilisées avec le fumier des bergeries.

Depuis la création du Parc national des Cévennes les deux tiers haut de la propriété sont réglementés par la charte.

Il y a deux sites Natura 2000, une directive oiseau sur les causses, et une directive habitat concernant la loutre sur le bas de la ferme.

Le Conservatoire des sites lozériens protège la rosalie des Alpes sur une petite parcelle de quelques hectares de hêtraie et d'éboulis calcaire au-dessus de la ferme.

Visite des terres

Plan à venir.

Les écosystèmes

Milieu rocheux

— dalles de schiste, vers le fond des vallées,
— dalles de calcaire sur les pourtours des causses,
— pierriers calcaires d'origine humaine pour débarrasser les champs des pierres, ils se situent sur les causses,
— pierriers à schiste (remblaies de carrières de lauze).

Les pelouses

— pelouses d'altitude, étendues herbacées sur des sols superficiels, sensibles au froid, au vent, à la sécheresse,
— pelouses embroussaillées à épineux, églantiers, groseilliers sur les éboulis de calcaire,
— pelouses à orchidées, sur les replats calcaires, anciennes prairies abandonnées.

Les landes

— landes à buis sur les versants des causses,
— landes à épineux,
— landes à genêts à balai sur des terres de schiste à forte déclivité et peu de sol,
— landes à genévriers.

Les prairies

— prairies naturelles de fauche sur calcaire, sur schiste, sur granite,
— prairies humides,
— prairies artificielles (semis de luzerne, de trèfle et de dactyle de moins de 5 années).

Les cultures

— champs de céréales,
— jardins et potagers.

Les vergers

— chênes truffiers,
— châtaigneraies,
— fruitiers (pommiers, cerisiers, pruniers, abricotiers…).

Les fourrés à épineux

— prunelliers,
— églantiers,
— ronciers.

Les forêts

— hêtraies,
— chênaies,
— pinèdes,
— sapinières,
— recolonisation par le hêtre, le merisier et le boulot.

Les quatre saisons

Les champignons sur la ferme

À gauche, la cueillette des girolles.

À droite, la cueillette des coulemelles.

Certains champignons sont toxiques, alors il est obligatoire de ne cueillir que ce que l'on connaît.

À gauche, la cueillette des lactaires.

— La morille et le morillon de mars à juin dans les haies, les frênes, les pommiers, en bordure de rivière. A consommer en omelette et bien cuite, car sinon elle est toxique.
— La girolle de juin à novembre dans les bois frais. A consommer fraîche à la poêle, en omelette, à transformer en condiment ou à faire sécher.
— Le cèpe de bordeaux et le cèpe royal de mai à septembre dans les forêts fraîches de châtaigniers et d'épicéas. A cuire à la poêle, en omelette ou à faire sécher.
— La coulemelle en septembre-octobre dans les prés et dans les châtaigneraies. A cuire à la braise ou panée à la poêle.
— Le rosé des prés en septembre dans les pelouses du causse ou dans les prairies. A consommer cru en salade, en sauce ou dans une omelette.
— Le lactaire délicieux, le lactaire sanguin en octobre-novembre sous les jeunes pins. A confire à l'huile ou à griller dans la cheminée.
— La trompette de la mort de septembre à novembre dans les sous-bois secs de châtaigniers ou les falaises rocheuses de schiste. A consommer en omelette ou à faire sécher.
— Le pied-de-mouton de septembre à novembre sous les hêtres et les châtaigniers, dans les pentes en coulées. A cuire à la poêle.

Les baies sur la ferme

À gauche, la cueillette des myrtilles.

À droite, la cueillette des églantiers.

À droite, la cueillette des fraises des bois.

Certaines baies sont toxiques, alors il est obligatoire de ne cueillir que ce que l'on connaît.

— La cornouille (à transformer au sucre ou à l'alcool).
— Les baies d'alisier blanc (confiture d'automne).
— La baie du sorbier (confiture d'automne).
— Le sureau noir (confiture, sirop, vin).
— La fraise sauvage (confiture estivale).
— La groseille sauvage (à déguster sur place).
— La noisette.
— La myrtille (confiture, sirop, tarte).
— Le cynorrhodon, fruit de l'églantier (en confiture l'hiver après les premières gelées).
— La prunelle (en confiture après les gelées ou en liqueur).
— La merise (confiture, clafoutis).
— La mûre (confiture, tarte).
— Le fruit de l'amélanchier (confiture, tarte).
— La baie de genièvre (condiment).
— La châtaigne (purée, crème de marron).

Quelques herbes sauvages et condiments

L'ortie à cueillir en avril-mai et à consommer en soupe, purée, tarte.
Le pissenlit pour la salade en avril-mai.
Le serpolet, le thym, etc.