Les escapades

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L’incontournable

Le Vallon du Villaret

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Près de Bagnol-les-Bains. Compter 3 à 4 heures.
Le Vallon du Villaret est un parc de loisirs en pleine nature bien différent des parcs traditionnels. C’est un parcours tour à tour poétique et sportif de deux kilomètres (pour trois heures de découverte), à travers notamment des installations conçues par des artistes. Il alterne ponts de cordes et art contemporain, jeux de sons, de lumière, d’eau, dont un chapelet d’inventions hydrauliques. Les grands seront séduits par les mises en scène et le foisonnement d’idées. Les petits s'y donneront à cœur joie. Ça a un côté gentiment déjanté.
Gratuité pour les enfants de moins de un mètre accompagnés de leurs parents.

En y allant faites une pause au mausolée gallo-romain de Lanuejols. Constitué d’énormes blocs de calcaire parfaitement ajustés, l’ensemble forme en plan une ébauche de croix composée d’une abside dont les bras sont les niches funéraires. Ce chef-d’œuvre d’architecture est la pièce maîtresse d’un ensemble bâti dans la seconde moitié du IIe siècle C’est l’un des rares tombeaux de l’«Antique Gaulle chevelue ».

Les sorties sportives

Parcours acrobatique Du haut des arbres

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La Canourgue, parcours de 2 à 3 heures.
Voici un accrobranches dans un parc de deux hectares avec quatre parcours acrobatiques pour les enfants, adolescents et les adultes.
Tyroliennes, ponts de singe, pas japonais, poutres mobiles, filets, tunnels etc. jalonnent les parcours...

Via ferrata

A rousses et à Florac, pour 2 à 4 heures de parcours.
Entre escalade et randonnée pédestre, la via ferrata est une locution latine qui signifie « chemin en fer ». C'est un parcours ou l'on est toujours relié à la ligne de vie et attaché par un baudrier. En toute sécurité et à tout âge, on peut pratiquer de l'escalade plaisir, en famille, accompagné ou non.
Après une petite formation avec votre loueur de matériel, vous pourrez aller sur les parcours en accès libre.
Proches de la ferme, deux via ferrata sont possibles, à Rousses pour du familial le long d'une rivière, et sur les falaises de Florac pour les plus confirmés et qui n’ont pas peur du vide. Les parcours sont aménagés d’échelles fixées en pleine paroi, de passerelles, passages de câbles, tyroliennes et mini-rappels, filets et ponts de singe, ponts népalais.

Les sites de découverte naturelle

La maison des vautours

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Saint-Pierre-des-Tripiers, visite 1h30 voire davantage.
C’est un écomusée très intéressant situé dans les gorges de la Jonte, au milieu des principaux sites de nidification des trois espèces de vautours présents dans le Parc national des Cévennes. Le belvédère des vautours présente une exposition complète sur l’histoire des vautours, leur disparition puis leur réintroduction… Une terrasse d’observation équipée de longues-vues permet de voir dans de très bonnes conditions les vautours. Un montage vidéo vous montre des images exceptionnelles sur la vie des vautours et leurs relations avec d'autres animaux. En fin de visite, point de vue panoramique sur les détroits de la Jonte.

Les loups du Gévaudan

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Saint-Léger-de-Peyre, visite de 1h30 environ.
Le parc des Loups du Gévaudan se situe en Margeride à plus de 1000 mètres d'altitude.
L'intérêt principal du parc des Loups du Gévaudan, outre celui d'observer les loups, est de chercher à faire connaître l'animal tel qu'il est réellement et d’effacer ou d’atténuer toutes les peurs qui ont couru sur lui dans les siècles passés.
La visite guidée est recommandée.

Micropolis, cité des insectes

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Saint-Leons, visite de 2 à 3 heures.
Micropolis est à presque 2 heures de route de la ferme, mais on peut y aller et en revenir tranquillement par les gorges du Tarn.
Tout au long de 15 salles d'exposition, d’animations ludiques et interactives, et d'un parcours extérieur de une heure, découvrez «qui sont les insectes», leurs relations avec les hommes, avec les plantes. Une visite ponctuée de présentations d'insectes vivants et de projections de films.

Chevaux de Przewalski

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Hameau du Villaret sur le causse Méjean, 1 heure.
Même si on n’aperçoit les chevaux que de loin, en été c’est toujours intéressant de parcourir la petite salle d’exposition à entrée libre pour découvrir ce drôle de cheval non domesticable.
L’association pour le cheval de Przewalski a pour but de recréer une population de chevaux de Przewalski vivant en liberté sur le causse Méjean avant de les réintroduire en Mongolie, terre de leurs ancêtres.
En 1993 et 1994 les onze premiers individus sont arrivés sur le causse. Sur ce plateau calcaire traditionnellement tourné vers l’élevage de moutons, les chevaux ont pu se reproduire et former un troupeau dans des conditions naturelles. En 2004 et 2005, 22 chevaux se sont envolés vers la Mongolie, retrouver les steppes d’où l’espèce avait disparu.
En juillet et août, l’association vous accueille pour vous présenter le projet et les chevaux.

L’historique et le culturel

La Ferme caussenarde d’autrefois

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Hyelzas-Causse-Méjean, 2 heures.
Même si la scénographie est un peu surannée, il y a beaucoup à découvrir et les bâtiments sont impressionnants. A noter que l'Aven Armand est à quelques kilomètres de là.
Dans cette ferme des XVIIIe et XIXe siècles à l’architecture typique, vous découvrirez la vie quotidienne des paysans du causse Méjean, de l’étable à la bergerie, de la cuisine à la "souilhardo", des chambres au grenier, de la grange au four à pain... Cette balade dans le passé est agrémentée de photos, d’un film, d’un village miniature, d’animaux de la ferme et d’un parcours découverte pour les enfants.

Le musée Météo France du mont Aigoual

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Valleraugue, 2 heures.
Le musée se situant au sommet du mont Aigoual, il est préférable d’y aller un jour de beau temps pour la vue. Et d’être bien couvert à cause du vent.
Dans ce site extraordinaire par ses conditions climatiques extrêmes, Météo France vous invite à découvrir l'exposition sur la météorologie située dans les locaux de l'observatoire.
La première partie présente les activités de Météo France, l'observation, la prévention et la climatologie. Vous pourrez voir évoluer les nuages grâce aux différentes images satellite et découvrir les instruments utilisés, les cartes ainsi que les différents phénomènes météorologiques.
La seconde partie est dédiée au mont Aigoual, à travers les saisons et sa climatologie, ainsi que les différents appareils de mesure utilisés de la fin du XIXe à nos jours. Enfin, des maquettes matérialisent en trois dimensions les principales perturbations atmosphériques.

Musée des Vallées cévenoles

0466851048
Saint-Jean-du-Gard, 2 heures.
Ce musée est tout à fait charmant, foisonnant d’objets, bien ordonné ; certes la mise en scène est un peu vieillotte, mais le déménagement est imminent. Il est consacré aux Cévennes, leur histoire, leur culture, le protestantisme, et aux hommes qui ont construit ce pays. Tous les aspects de la vie quotidienne traditionnelle sont abordés, l'habitat, le mobilier et les ustensiles domestiques. L’accent est tout particulièrement mis sur les activités liées au châtaignier et à la soie.

Musée du désert

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Mialet, le Mas Soubeyran, 1h30.
C’est dans un joli hameau cévenol que se tient cette belle rencontre avec le protestantisme, dans la maison natale du chef camisard Rolland. On peut néanmoins regretter qu’une extension en béton peu respectueuse du site ait été construite pour accueillir le public.
Dans l’Histoire du protestantisme français, l’expression « désert » définit une période qui s’étend de la Révocation de l’Édit de Nantes (1685) à la Révolution Française (1789). Le musée relate l’histoire des Huguenots et des Camisards dans les Cévennes. Il présente le mobilier cévenol, les armes et les cartes de la guerre des Cévennes, les cachettes des hommes traqués, des gravures et des tableaux sur l'histoire des Cévennes, des affiches du pouvoir royal, etc.

La ferme des Boissets

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Sainte-Enimie
Le Domaine des Boissets, situé en bordure du causse de Sauveterre, est un très bel ensemble typiquement caussenard, un peu austère. Le village du XVIIe siècle a été restauré et chaque bâtiment présente différents thèmes propres aux causses : l'environnement (la terre, l’eau, la flore, la faune, les paysages), la vie paysanne (le blé, le mouton) et les caractéristiques architecturales du calcaire.

Sites remarquables

L’Aven Armand

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Meyrueis, 1 heure.
Après une descente en funiculaire permettant un accès des plus faciles, la visite de l’Aven Armand vous amène à plus de 100 mètres sous terre à la découverte d'une salle immense souterraine unique, qui, de par ses dimensions, pourrait loger Notre-Dame de Paris. La visite guidée vous fera découvrir des dentelles de pierre, des draperies translucides et une multitude de stalagmites. Dont la plus grande stalagmite connue à ce jour dans le monde, 30 mètres. La grotte fut découverte sur le causse Méjean le 17 septembre 1897 par Louis Armand, d'où son nom.

Abime de Bramabiau

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Saint-Sauvert-de-Camprieu,1h30.
Au cœur du massif de l'Aigoual, la rivière du Bonheur naît à l'air libre. Au contact avec le calcaire, elle va s'engouffrer sous le causse de Camprieu pour rejaillir 800 mètres plus loin.
Vous emprunterez un sentier jusqu’à une impressionnante crevasse d'où rejaillit la rivière du Bonheur, puis la visite aménagée vous fera pénétrer dans l’abime par un circuit de 1km très accessible qui surplombe la rivière souterraine.

Les balades

Le chemin de Mas Camargues

Après le Pont-de-Montvert vers Villeneuve et l'Hôpital, source du Tarn, 2 heures.
Ce sentier vous fera découvrir le mont Lozère et ses chaos rocheux, ses tourbières et ses pelouses acides avec ses nards, ses callunes et ses myrtilliers. Dans cet horizon doux vous pourrez couper vers les crêtes du mont Lozère vers ses gros blocs de granite empilés les uns sur les autres et les gravir.
Le point de départ est une imposante bâtisse d'une très belle facture, et attenants un moulin à céréales et une machine hydraulique destinée à battre les céréales. S’ensuit une balade dans un bois de hêtres bas et racornis par le climat rude et l'altitude. A la sortie du bois on arrive au Tarn. Et à d’immenses vestiges de la dernière grande glaciation, paysage arrondi couvert de callunes et de myrtilliers, et des replats avec des tourbières où l’on trouve la droséra, fameuse plante carnivore. Le retour se fait en suivant le Tarn.

Sentier du chaos Nîmes-le-Vieux sur le causse Méjean

Fraissinet-de-Fourques, 1h30.
Le sentier de Nîmes-le-vieux offre un terrain idéal pour l'imaginaire, avec ses rochers déchiquetés et ses falaises découpées.
Ce paysage d'apparence sauvage a été façonné l'activité humaine, la vie agricole et le pastoralisme.
Il alterne pelouses, affleurements calcaires et espaces cultivés. Les pelouses sèches sont de petite taille, très recherchées par les brebis, elles poussent sur des sols peu profonds. Ces pelouses typiques résulteraient, pour l'essentiel, de la transformation par l'homme et ses troupeaux des boisements originels. Les graminées y abondent.
Sur les plaques de calcaire croît la lavande officinale, encore récoltée sur le causse Méjean.
Le relief ruiniforme résulte de la dissolution de la roche, laissant en place les parties les plus résistantes et lui donnant les formes les plus variées.

La balade au pays des menhirs

Départ : parking au croisement de la D35 et de la route des Combes. Durée 2 heures.
C'est une balade sur un petit causse à la limite du mont Lozère qui fait découvrir un ensemble de menhirs et le dolmen des Combes. Attention, le climat est rude et il n'y a pas beaucoup d'abris. Prenez avec vous une fiche à l’office de tourisme de Florac ou téléchargez la documentation sur le site du PNC, car sur place les quelques panneaux explicatifs sont très succincts.
Vous marcherez au milieu de l'histoire, de légendes et d'une nature d'une richesse incroyable.
Les menhirs, ces blocs de granite dressés ou couchés sur le terrain calcaire et déplacés sur des kilomètres par un peuple il y a 4000 ans, n’ont pas livré tous leurs secrets. Qui étaient ces bâtisseurs, érigeant en des points remarquables, visibles de tous, ces monuments mégalithiques ? Sans doute des bergers et des paysans ayant domestiqué les animaux, cultivant quelques céréales, des hommes encore chasseurs et cueilleurs.
Des légendes sont nées autours des puechs, qui auraient étés formés par le géant Gargantua.
Ce paysage très ouvert est également un site Natura 2000.
La combe des Cades une zone de conservation pour les espèces sauvages.
Aux Combettes, vous découvrirez une architecture typique.

Le sentier de la roquette ou la vie paysanne en Cévennes

Vallée de Trabassac, 2 heures.
Ce sentier de 2,5 km est accessible à tous publics. Vous y accéderez en voiture par les petites routes sinueuses des vallées cévenoles. En comparaison la route qui monte à la ferme est presque une autoroute !
Une fiche guide disponible sur le parking permet tout au long des dix-neuf repères de faire le point sur les aspects de la vie paysanne cévenole.
En chemin dans un mas bien restauré, vous découvrirez un spectacle audiovisuel de 40 minutes sur la mémoire orale de la vallée Française. Partez à la découverte des contes, chansons et récits qui ont marqué ce territoire. Le mas comprend une aire à battre traditionnelle. Recouverte de grandes lauzes de schiste, on battait autrefois les épis de seigle. Du moulin à l'ensemble d'habitations à mi-versant, il faut parcourir à pied l'environnement du mas cévenol pour assimiler réellement ses différents aspects. Le tissu architectural est renforcé par la présence de terrasses, qui ancrent le paysage humanisé dans le paysage naturel.
Puis le sentier grimpe entre les châtaigniers et les rochers, traverse le ruisseau dans la fraîcheur du valat, passe devant le four et les anciennes ruches-troncs et se poursuit dans la forêt. L’exode rural, dès la deuxième moitié du 19e s., les maladies, le manque d’entretien, ont donné à la majorité des châtaigneraies un aspect abandonné. Quand les arbres dépérissent, des clairières s’y ouvrent faisant place aux espèces plus dynamiques, en particulier les chênes vert, genêts, bruyères, fougères, etc.