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Suspendue cette fin de saison
Suspendue cette fin de saison
Traite suspendue cette fin de saison
Les Cévenols et les Caussenards ont pratiqué tout au long de l'histoire le sylvopastoralisme, afin de vivre sur ces terres rudes. Tenus à l'écart par les reliefs et l’isolement des avancées technologiques, ils ont ainsi préservé cette nature. Mais la rudesse des conditions de vie, la difficulté de la mécanisation et l’absence d’industrialisation ont conduit à un exode rural très important jusqu’aux années 1970.
Un parc national a une vocation à la fois de protection du patrimoine et de la biodiversité, d'éducation des jeunes publics, et de mise en valeur de ce patrimoine à travers des activités humaines, agricole et touristique respectueuses de ces espaces naturels remarquables. Avec en particulier pour mission la surveillance et la police de l'environnement, le suivi scientifique du patrimoine naturel et culturel et la création d’infrastructures touristiques d’accueil.
Depuis 2014 et pour environ 15 ans il est établi une charte avec des projets de territoire permettant de donner des contenus opposables.
Une réserve de biosphère est un territoire vivant, choisi pour être le terrain d’application du programme L’Homme et la biosphère de l’Unesco. Celui-ci consiste à promouvoir un mode de développement économique et social basé sur la conservation et la valorisation des ressources locales, et pour lequel la participation citoyenne est favorisée.
Les priorités d’une réserve de biosphère sont de contribuer à la conservation des écosystèmes, des paysages, des espèces ; d’encourager un développement économique respectant la nature et la culture locale ; de mettre en place des projets de recherche qui aident à la gestion des territoires ; d’assurer une surveillance continue de l'environnement pour connaître l'état de la planète ; d’encourager la formation et l'éducation ; de favoriser l'implication des populations dans la prise des décisions concernant leur région.
Cette gestion de la réserve a été confiée au parc national des Cévennes.
Elles ont été inscrites en 2011 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO pour leur agropastoralisme méditerranéen, les relations entre l'homme et la nature qui depuis des millénaires ont constitué ce paysage si caractéristique de pâturages, de cultures en terrasses, de système d'exploitation extensive, de bergeries isolées, drailles, etc.
Le réseau Natura 2000 est construit dans le cadre de deux directives européennes : la directive Oiseaux et la directive Habitats faune flore qui engendre des sites d’intérêt communautaire.
L’objectif de ce réseau est de préserver le patrimoine naturel tout en encourageant les activités humaines lorsqu’elles participent au maintien ou à la restauration du patrimoine. Chaque site Natura 2000 est doté d’un plan de gestion élaboré à partir d’inventaires des activités humaines et du patrimoine naturel, structuré autour d’objectifs de conservation déclinés en actions opérationnelles et contractuelles de gestion.
Un Grand Site est un site d'excellence classé au titre de la loi du 2 mai 1930 sur "la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque". C'est l'implication de l'Etat dans une politique nationale de protection et de valorisation de ces sites.
Il concerne les gorges du Tarn et de la Jonte sur près de 70 kilomètres, et les rebords des plateaux calcaires (causse Méjean, causse Noir, et causse de Sauveterre). Les gorges, canyons profonds de 400 à 500 m, résultent du creusement des causses par la rivière durant plus de 3 millions d’années.
L’Opération Grand Site concerne un territoire d'une grande diversité de paysages : rivières, versants abrupts des gorges, corniches aux falaises spectaculaires, causses dédiés à l'élevage ovin, patrimoine bâti typique, etc.
Association créée en 1993, le Conservatoire d’espaces naturels de Lozère a pour objectif de contribuer, par une démarche concertée, à la gestion durable des milieux naturels sensibles et à la préservation de la biodiversité en Lozère. Sa mission centrale est de protéger et de gérer durablement les milieux naturels sensibles. Pour ce faire, il met en œuvre des mesures de gestion adaptées à leur préservation. Cela passe par la maîtrise foncière ou d’usage associée à un partenariat actif avec les gestionnaires directs. L’objectif est d’aboutir à une prise de conscience durable quant aux enjeux de conservation de la biodiversité à travers la gestion des « milieux naturels ». La gestion peut, dans certains cas, requérir la mise en œuvre de travaux de restauration.
