En bas, la fromagerie, à droite, la salle des festivités diverses et variées et une grande terrasse ensoleillée. Une première volée de marches mène aux chambres et une deuxième sur l'arrière-cour et ses balançoires.

Là on est sur le plateau qui surplombe la ferme. Et c'est Jean-Christophe qui fait ronronner le tracteur pour le foin de l'hiver.

Les chèvres vont à l'assaut de la montagne plus de deux cents jours par an. Frileuses, elles n'aiment ni la pluie ni le froid, et l'hiver elles se la coulent douce dans la vaste chèvrerie.

Pour bien conclure la journée, le dîner est un temps de convivialité et de partage essentiel autour des produits de la ferme.

Avec ou sans cornes, toutes nos chèvres sont sociables et attachantes. Comme vous, elles adorent se faire caresser dans le sens du poil.

C'est une salle en quête d'inspiration dont l'estrade donne accès à la chèvrerie. On est priés de laisser les actrices bêlantes dans les coulisses.

Le néolithique fait son intéressant au-dessus de la ferme. Les dinosaures ne sont pas en reste, qui ont laissé des empreintes. Et non loin se cache la grotte de Camisards.

C'est que le pélardon sait faire varier les plaisirs : frais, crémeux, affiné, demi-sec, sec et bleu. Et la tomme sort des caves à différents stades d'affinage. A vos couteaux !

C'est au printemps et à l'automne que les chevreaux naissent. Certains en profiteront pour leur faire un câlin.

C'est ici qu'on peut choisir un petit bout de la ferme pour emporter chez soi : fromage, pâtés, crème de marron, miel…

Là, les chèvres traversent un champ de luzerne pour grimper dans la montagne où elles mâchouillent broussailles, arbustes et jeunes pousses. Ce faisant, elles maintiennent le milieu ouvert.

Une des multiples entrées de la bâtisse est cette courette à verrière où l'hiver on met les citronniers à l'abri.

À la ferme, il n'y a pas deux chambres qui ont leur pareille. Celle-là, on l'a baptisée la Cévenole, ne nous demandez pas pourquoi.

Les Cévennes sont uniques en toutes saisons. A l'automne, vous viendrez aussi pour les châtaignes et les champignons. (La ferme est au centre de la photo.)

Toute la journée au grand air, à se faire dorer la pilule, se rouler dans la boue et se goinfrer du petit-lait de la fromagerie, c'est qu'on s'embêterait presque ! Alors on s'anime quand un copain pointe le bout de son groin.

Après la traite du matin, les chèvres vont crapahuter dans la montagne et brouter allègrement arbustes, buissons épineux et herbes aromatiques. Sans le savoir, elles sont les acteurs essentiels de l'entretien du paysage.

Les petites baies translucides des groseilliers s'offrent à la gourmandise des enfants. Comme la récolte est juteuse, on confectionnera ensuite de la gelée. Fraises, framboises, prunes, coings et mûres se changeront aussi en confiture.

Nos bons gros cochons transformés en salaisons et saucissons ventrus commencent une seconde vie dans nos caves taillées dans le schiste.

Quand les mamelles sont bien tendues, les chèvres ne se font pas tirer l'oreille pour suivre les apprentis bergers. La traite du soir va pouvoir commencer.

Pour la fabrication de la tomme, on sépare le caillé du petit-lait à l'aide de passoires et il s'égoutte dans les faisselles. C'est sportif !